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Fiche d’activité : La photographie sous-marine

Qu’est-ce que la photographie sous-marine ? Comment prendre des photos ? Comment assurer la pérennité du matériel ? Voir descriptif détaillé

Fiche d’activité : La photographie sous-marine

Qu’est-ce que la photographie sous-marine ? Comment prendre des photos ? Comment assurer la pérennité du matériel ? Voir descriptif détaillé

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Introduction

Ce sont à ces quelques questions que nous essaierons de répondre afin de réaliser des photographies intéressantes pour nos projets, et pour ceux que ça intéresse, de fabriquer de beaux souvenirs.

Le Projet
















 1. Maintenance du matériel :

Appareil avec caisson

Selon leur technologie, les appareils photo sous-marin ne sont pas tous identiques, cependant un accès aux piles et à la carte mémoire existe (sauf plus tard un appareil Bluetooth à chargement par induction) et est protégé par un joint dont il faut faire attention autant qu’à la prunelle de nos yeux…c’est ce joint qui protège l’électronique de l’eau de mer corrosive…un cheveu coincé, un grain de sable et c’est la catastrophe…les appareils s’en remettent rarement !

Donc dans un premier temps, avant d’ouvrir et fermer le caisson sans cesse, s’assurer :

-  Que les piles ou batteries sont chargées
-  Que la carte mémoire a été vidée
-  Que les joints toriques sont en bon état (à graisser régulièrement selon la procédure décrite)
-  Que le caisson est propre
-  Que vous avez asséché le dessiccateur et que vous l’avez introduit (si possible, tous les caissons ne le peuvent pas).
-  Que le caisson est prévu pour la profondeur que vous envisagez

Une fois ces considérations prises en charge, fermez le caisson en vérifiant de ne pas coincer le joint et vérifier autant que possible que rien n’est coincé entre la paroi et le joint. Si un doute persiste, ne pas prendre le risque de noyer l’appareil photo, immerger le caisson sans appareil à l’intérieur.

Vous pouvez alors prendre des photos selon les quelques conseils évoqués plus bas en faisant attention sur le bateau ou avant la plongée, de ne pas laisser l’appareil au soleil (apparition de buée ensuite) et de mettre le cordon autour de son poignet, les appareils ne flottent pas tous… ! Et les caissons ne résistent pas tous à la même profondeur.

APRÈS UTILISATION, attendez de rentrer au sec, dans un endroit propre, pour sortir l’appareil de son caisson, l’atmosphère saline du bateau, la possibilité d’échapper l’appareil dans l’eau font qu’il est plus à l’abri dans son caisson, même si vous souhaitez faire des photos en extérieur. Commencez par immerger le caisson avec l’appareil, dans de l’eau douce pendant au moins 30mn en manipulant une ou deux fois tous les boutons du caisson.
Essuyer ensuite le caisson avec une serviette la moins pelucheuse possible, afin d’éviter des risques futurs pour le joint torique.
Sortez l’appareil ou les piles et la carte mémoire, essuyez les dernières gouttes d’eau et refermez le caisson avant de le ranger, il restera propre et opérationnel pour la prochaine fois. En cas de doutes sur la qualité du rinçage, ne pas hésiter à remettre le caisson dans l’eau douce toute une nuit.

Graisser le joint torique : l’objectif de graisser le joint est de permettre une bonne étanchéité, d’entretenir ses caractéristiques et de faciliter sa mise en place lors de la fermeture du caisson. La graisse n’est pas là pour garantir l’étanchéité à elle seule, ainsi il est inutile d’en utiliser de trop, il suffit juste de rendre luisant le joint. Retirer le joint sans l’abimer (sans outil agressif), en avoir toujours un d’avance au cas ou, et le graisser en mettant une petite noisette de graisse silicone adaptée sur ses doigts pour ensuite l’appliquer sur le joint. Remettre en suite le joint en place.

Comme idée d’activité, on peut mettre de nombreux objets dans un verre d’eau de mer et visualiser son impact sur eux (sur 2 ou 3 jours)…on veillera à mettre du plastique, différents métaux présents dans les objets électroniques (cuivre, fer, étain…), et on pourra aller observer les métaux présents dans les objets en contact réguliers avec la mer (pièces du bateau, pontons, pièges à poissons…). (Activité : 30mn)

 2. Les couleurs et la profondeur :

Couleurs absorbées

Pourquoi nos photos sont souvent bleues ? Et bien tout simplement parce que l’eau absorbe très rapidement le rouge dès les premiers mètres, et cela dans toutes les directions. On estime que le rouge est absorbé quand la lumière traverse 3 à 5m d’eau, ce qui veut dire que même en surface, si un poisson se trouve à plus de 3m, il manquera une grande partie de ses couleurs, si le poisson était initialement rouge, il paraitra marron/noir. L’utilisation d’un flash peut remédier au problème, il faut alors songer à la distance parcourue par le flash…si la lumière ne peut parcourir plus de 3m, le flash rendra donc les couleurs si nous sommes à 1,5m maximum de la cible (trajet aller et retour de la lumière).

Utilisation du flash, perte du rouge
Poisson faucon à tâches de rousseurs
Photo : OSI/Jérome MATHEY

On pourra faire l’expérience en immergeant un cercle chromatique et en s’éloignant progressivement de la cible…on verra les couleurs s’estomper au fil de la distance. On pourra faire de même en photographiant la cible et en utilisant le flash. Cela pourra permettre de rectifier l’appréciation des couleurs des animaux observés afin de prendre en compte ce critère d’identification important. (Activité : 1h)

 3. Principes généraux de photo

 3.1 Contre jour

En photographie sous-marine aussi on aura des phénomènes de contre jour et d’ombres qu’il faudra anticiper afin d’obtenir un résultat escompté ou afin de s’en prévenir. Si l’on souhaite photographier les couleurs éclatantes d’un bénitier non loin de la surface, il faudra éviter autant que possible de se placer entre le soleil et le coquillage en question…le maximum de lumière doit pouvoir entrer dans l’appareil afin d’améliorer la netteté de l’image.

Raies en léger contre jour
Raies Leopard
Photo : OSI/Jérome MATHEY

Cependant, un contre-jour est intéressant lorsque l’on souhaite photographier le contour d’animaux tels que des raies, des requins, des baleines ou même des plongeurs. Le sujet sera noir et le fond très lumineux. Pour cela, situer le sujet de la photographie entre le soleil et l’appareil…évidemment, il faudra se déplacer pour se retrouver dans cette configuration.

Idée d’activité, photographier des coraux hors de l’eau en jouant sur la position de l’objet, de la source lumineuse et de l’appareil (activité : 1h)

 3.2 Ouverture

 3.2.1 Luminosité

Notre œil laisse passer la lumière par notre pupille, à diamètre variable en fonction de la luminosité ambiante…pour un appareil photo, c’est son objectif qui va jouer ce rôle.

Le diamètre de sa lentille frontale (celle qu’on peut rayer), la longueur de l’objectif, la taille du capteur vont définir la quantité de lumière qui pourra être capturée… Grossièrement, plus l’optique aura un gros diamètre, plus il y aura d’entrée de lumière. Une petite optique avec un fort zoom ne sera donc par très lumineuse. On caractérise l’ouverture d’une optique (i.e : sa luminosité) par un chiffre barbare, son rapport F/D (focale : grossissement, Diamètre de l’optique).

On aura par exemple des objectifs ouverts à 1.8, à 2.8 à 3.5…etc… le chiffre le plus petit indiquant un faible grossissement et un grand diamètre de lentille…

On cherchera une grande ouverture dans des cas d’ambiances peu lumineuses… et pour que la capture de l’image soit rapide et éviter les effets de bougé…en effet, si l’appareil considère qu’il n’a pas assez de lumière (les appareils sont quasi tous automatiques), il prendra un temps plus long pour prendre la photo et on aura un sujet flou de par son déplacement…sauf si on est solidement fixé au fond, sans bouger et qu’on shoote une masse corallienne.

Sujet en déplacement
Huahine - Labre jaune
Photo : OSI/Jérome MATHEY

Dans le cas où on aurait trop de lumière, l’appareil possède des diaphragmes qui permettent de diminuer la lumière entrante (et augmenter le rapport F/D) ou prendra la photo très rapidement (dans la limite de ses capacités).

Idée d’activité, essayer de prendre les mêmes sujets avec des appareils différents, avec des zoom différents, et dans des situations d’éclairement différents (hors ou sous l’eau)…afin de mettre en évidence la qualité des résultats (Activité : 1h)

 3.2.2 Profondeur de champ (aller plus loin)

Ce paramètre intervient lorsque l’on souhaite progresser dans la photographie, les premiers éléments évoqués permettent de prendre en photo un sujet de son choix, avec l’assurance que le matériel reste fonctionnel, et que les photographies prises soient interprétables.

Profondeur de champ en macrophotographie
Zoom sur des Polypes
Photo : OSI/Jérome MATHEY

Cependant, dans certains cas, on souhaitera aller un peu plus loin. On voudra par exemple faire de la macrophotographie pour identifier des polypes, des algues, des petits animaux peu mobiles. Ou on souhaitera rendre compte d’ambiances sous-marines particulières avec de nombreux plans net.

Vous avez dû remarquer avec les expériences précédentes que la netteté se fait sur l’objet que l’on centre dans l’objectif, les autres plans étant flous… il existe un moyen pour « augmenter » cette profondeur de champ (i.e : avoir net les autres plans). Il suffit de diminuer l’ouverture de son optique…c’est-à-dire augmenter son ratio F/D en diminuant le diamètre d’entrée de la lumière (diaphragmer). La macro-photographie sera aussi exigeante car à toute petite échelle, la profondeur de champ deviendra faible…ainsi nous aurons les yeux du papillon qui seront nets, mais plus ses ailes, ses pattes ou ses antennes…

En diminuant l’ouverture, nous diminuerons d’autant la luminosité entrante, et augmenterons d’autant le risque d’avoir des objets flous (le temps de pose augmentera). La solution peut exister en augmentant la sensibilité de l’appareil, de manière raisonnable…

Idée d’activité : effectuer des photos rapprochées de corail en mode macro (permet à l’appareil de faire sa mise au point), ou prendre des ambiances en faisant varier l’ouverture. (Activité : 1h)

 3.3 Sensibilité (aller plus loin)

Réglages de la sensibilité
http://www.reportagesphotos.fr

Autrefois, la sensibilité était donnée par les films avec les ISO (100, 200, 400, 3200…), aujourd’hui les capteurs numériques ont gardé cette classification, mais c’est devenu réglable directement dans les menus de l’appareil.

L’impact direct de cette modification de sensibilité, la finesse des images…plus le capteur est mis en mode sensible (1600, 3200), plus l’image sera granuleuse…néanmoins, cela permettra de prendre les étoiles en photos, ou des sujets sans flash… la diminution de sensibilité permettra de gagner en définition, et permettra de « jouer » avec les paramètres vus précédemment que sont l’ouverture, la profondeur de champ et le temps de pose…

Voie lactée en Polynésie, 30s à 1600 ISO
Photo : OSI/Jérome MATHEY

De nombreuses expériences valent mieux qu’un long discours, si ces paramètres sont modifiables dans l’appareil photo, je vous invite à jouer avec et à observer les résultats afin de comprendre l’impact des modifications et réglages. Les appareils les plus expérimentaux étant bien sûr les reflex numériques et certains appareils compacts ou bridges de milieu de gamme.

Idée d’activité : essayer d’effectuer des photos de nuit (choisir un soir de pleine lune) sans flash, et faire varier la sensibilité, effectuer le même réglage de jour (Activité : 30mn)

Différence de sensibilité
Du simple au double
Huahine
Photo : OSI/Jérome MATHEY

 4. Composition de l’image (aller plus loin)

 4.1 Tiers

Pour un plus grand équilibre de la photo, éviter de placer le sujet au centre. L’image (portrait ou paysage) peut être découpée en 3 bandes verticales et 3 horizontales. Cela donne 4 intersections qui deviennent l’un des 4 lieux où vous avez intérêt à placer votre sujet principal, ou la partie principale de votre sujet (tel l’œil d’un poisson dans un gros plan).

Pour le reste, penser à aligner les repères classiques par rapport au cadre de votre photo, ainsi faites attention à garder l’horizon bien parallèle au bord de la photo, pareil pour la surface de l’eau, sauf si l’effet est voulu.

Les tiers en photographie
Huahine, Plage du Bali Haï
Photo : OSI/Jérome MATHEY

Là encore, ces conseils ne seront utiles que s’ils sont expérimentés dans de nombreux cas différents afin d’aiguiser sa sensibilité et pour trouver son style.

Cet élément ne donne pas forcément lieu à une activité spécifique mais peut être donné comme complément à des participants qui se sentiraient particulièrement à l’aise avec les éléments précédemment évoqués.

 4.2 Sens de lecture

La photographie n’est pas seulement là pour enregistrer physiquement l’image d’un animal ou d’un objet et doit permettre d’exprimer une situation, un comportement, un fait.

Pour cela, on doit pouvoir rendre une certaine expression à l’image envisagée et donner à l’observateur un chemin de lecture, un parcours à faire sur la photo. Jouer avec des axes, des détails, la profondeur de champ, va permettre d’accrocher le regard et pourra « raconter » la scène observée au moment de la prise de vue. Évidemment, il est plus facile de l’écrire que de le faire, les sujets étant sans cesse en mouvement.

Un grand principe sera donc de ne pas hésiter à prendre beaucoup de clichés afin que la netteté, le cadrage, la luminosité, la scène, soit correctement transcrite. Le numérique permet de multiplier les prises de vue, régler des petits défauts initiaux, mais il ne faut pas perdre de vue que cet avantage peut se transformer en défaut si l’on multiplie les prises sans intérêt, elles noierons les prises intéressantes dans leur trop grand nombre.

Idée d’activité : essayer de transcrire un comportement spécifique d’un poisson en particulier telle que la défense d’un territoire, son alimentation, son attitude de chasse ou autre paramètre spécifique à l’espèce. (Activité : 1h)

Contraste de luminosité et couleur
Huahine - Ange peau de citron
Photo : OSI/Jérome MATHEY


 4.3 Contrastes

Le contraste ne s’entend pas que pour la différence entre les parties claires et les parties sombres. Lorsque l’on veut parler de contraste en photographie, c’est la différence créée entre le sujet et son environnement. Pourquoi créer ou gérer ces différences ? pour dynamiser notre image et mettre en valeur notre sujet…là encore, tout dépend du style employé ou de la volonté…si l’on souhaite montrer le mimétisme des poissons scorpions, ont peut laisser l’individu se fondre dans son environnement et ne pas laisser se créer de différence de couleur, netteté ou d’ombres.

On peut donc parler de contraste pour des différences de netteté (le sujet est très net, le reste est très flou). Quelques poissons nageant devant des massifs de coraux, avec un premier plan très net et un fond flou permettront de donner de la profondeur à l’image et fera ressortir les sujets…de part la netteté mais aussi par le contraste de couleur

On peut parler de contraste pour des différences de couleur, chercher l’angle dans lequel la couleur d’un rouget sera mise en valeur…éviter qu’il soit noyé dans la couleur rouge de certaines algues présentes dans les grottes qu’il affectionne.

On peut aussi parler de contraste pour des différences de niveau de détail…un poisson uniforme sur fond détaillé, un poisson richement orné sur fond de Porites homogène .Dans ce cas, la finesse des détails d’un poisson papillon seront plus appréciés sur fond de sable blanc, ou d’eau bleue que sur un fond de coraux très découpés.

On parle de différence de couleur, mais une différence de luminosité, plus difficile à obtenir pourra permettre de mettre en valeur le sujet, ainsi, jouer avec les contre-jours ou chercher à photographier certaines espèces dans des milieux particuliers donneront de bons résultats (raie pastenague sombre sur fond de sable très blanc par exemple ou ombre dans banc de barracudas à contrejour en prenant la photo en direction de la surface).

Bref, l’homogénéité est l’ennemi de la photographie, chercher les différences, changer d’angle, composer son image sont les clefs de photographies intéressantes. Chercher à décrypter des photos qui vous plaisent est un bon moyen de comprendre ces mécanismes.

Camouflage
Huahine - Syngnathe à lignes jaunes
Photo : OSI/Jérome MATHEY

 5. Gestion et traitement des données

Une fois le caisson rincé et séché convenablement, on pourra seulement l’ouvrir pour extraire l’appareil et les photos présentes sur la carte mémoire.

Organiser ses répertoires…
Créer une arborescence, classer ses photos par date de sortie et consigner ses paramètres de sortie sur un cahier spécifique sont les gages d’une bonne progression et d’une exploitation correcte des données.
Même si les conseils précédent visent à permettre d’améliorer la qualité esthétique des photographies, l’objectif principal de nos prises de vue sous-marine est d’étayer nos observations, permettre de faciliter l’identification des espèces ou utiliser l’outil comme photographie à un instant T d’un biotope étudié.

Transférer ses données…
Les données extraites peuvent ensuite être effacées de la carte mémoire. On privilégiera l’emploi d’un logiciel de gestion des photographies, associé à un logiciel de retouche d’image performant et simple d’utilisation. Les logiciels de gestion permettent d’extraire les photos de différents types de supports, et permettent de noter, hiérarchiser, commenter, authentifier les images avec un côté pratique.

Trier ses images…
La seconde étape sera de trier les images en éliminant les doublons, en mettant de côté les images floues (ne pas les éliminer, les garder jusqu’à remplacement par de meilleurs clichés). L’utilisation d’une notation des photos (selon la rareté du cliché, sa qualité de reconnaissance, ses atouts artistiques) peut permettre d’améliorer sans cesse la qualité des photos que l’on garde en dynamisant la gestion de sa photothèque.

Retoucher ses photos…
A l’aide d’un logiciel simple, libre ou non (Gimp, Microsoft Picture Manager, Adobe Photoshop) les deux retouches principales sont le recadrage (pour positionner le sujet où on souhaite, « zoomer » numériquement l’image en question) et l’équilibre automatique de l’image (en contraste, balance des blancs).

A l’aide d’autres documents d’activités, on pourra détailler et approfondir la retouche d’image qui est un monde en soi qui dépasse largement la portée de ces quelques pages d’initiation à la photographie sous-marine. Avec les indications précédentes, il est tout à fait envisageable de réaliser une collection signifiante pour mener nos études sur le terrain et ramener quelques jolis souvenirs.

Si je pouvais donner un conseil, c’est que tout ceci se découvre et s’expérimente longuement, que ce soit au tuba ou en plongée sous-marine, des heures peuvent être passées afin d’arriver aux résultats escomptés. Certaines sorties deviennent alors thématiques afin de réussir à capturer telle espèce sous son meilleur angle, ou afin de profiter d’une lumière ou clarté particulière. Enfin, tous les prétextes sont toujours bons pour sortir son appareil et tenter de capturer l’âme des différents instants d’une journée…et regardez les travaux des spécialistes, ils en arrivent là grâce à une patience sans faille et à de longues heures passées à trouver le bon angle, la bonne lumière et la solution pour transcrire ce que l’on observe à l’œil…

Enfin, pour finir je dirai qu’il ne faut pas tomber non plus dans le travers de ne découvrir les choses qu’à travers son objectif, ou aujourd’hui son écran…pensez à lâcher votre électronique et profitez des instants…ces images créées ont une plus longue vie que n’importe quel autre support…

Bonnes photographies !!

Jérome Mathey, plongeur et pêcheur de photons

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